jeudi 24 février 2011

Un corps qui se délie

C'est un corps attaché qui s'apprête à renaître. Il repousse ses liens, s'en dégage lentement, il se détache de ses prisons terrestres, ces fils qui le relient à d'autres univers étranges. Étrangers à lui. C'est un corps qui s'apprête à couper ses cordons. Un corps qui se dénoue, qui va se déplier, s'étendre, s'attendrir, se détendre avant de se plier à d'autres exigences, celles de la volupté. C'est un corps qui se découvre, se décourbe et se donne. C'est un corps que j'attends, sans impatience, avec la certitude de sa générosité amoureuse.

8 commentaires:

Aurora a dit…

Là où la route de l'amour décrit une grande courbe, la courbe de la demande, ou de l'offre, une courbe d'apprentissage, ou de l'oubli, une courbe de fréquence, ou de régression, une courbe de déviation magnétique, une courbe... parabolique! :0))

Bravo!
Aurora

Alalettre a dit…

Tu dis tout cela tellement mieux que moi… Comme si l'antenne pouvait tout entendre, tout transmettre… Merci Aurora ! ;-0)))

Fred Matos a dit…

Belíssima, meu amigo

Fred Matos a dit…

Belíssima, meu amigo

Anonyme a dit…

Comme un retour à la matrice,
aux origines de la vie,
qui ne la rattacherait qu'à un cordon...
D'une douceur infinie
Françoise

Alalettre a dit…

Merci pour ta visite Françoise… Et bienvenue au club !

lovchocomel a dit…

Emrobée peau de pomme
Elle se tartelait tranquille
Trognone dans sa robe de peau
Elle se tartelait tranquille
Un jour qu'elle était à fleur de pomme
Et qu'elle se promenait en ville
Elle sucra sa poitrine voulant séduire un homme

Elle s'enneigea glucose jusque par dessus les cils
En tant que tarte aux nuages
Elle ne séduisit personne
Elle s'enneigea glucose par dessus les cils puis elle se dit

Qu'est-ce que c'est bon de fendre en courant
Trois nuages au passage (x2)

"Ola jolie junkie" lui dit un espagnol
Qui croyait fermement
Qu'elle sniffait de la colle
Ses larmes coulèrent d'un coup
Comme d'un nuage ouvert
Arrosant sa poitrine d'une abondante rivière

Sa robe soudain se mit, se mit à rétrécir
Se transformant très vite en trognon pathétique
D'une poitrinerie rapide
Elle tenta d'esquisser mais il était trop tard
Ses seins furent écrasés

Qu'est-ce que c'est bon de fendre en courant
Trois nuages au passage (x6)
Mathias Malzieu
Dionysos

Alalettre a dit…

Oh merci ma Mél ! Il est génial ton texte ! Une belle découverte ! J'adore à l'infini des mots !