jeudi 20 janvier 2011

Ma Vénus à moi…


La porte est ici fermée. On touche avec les yeux. Un voile pudique couvre le sein aimé qui pleure tendrement sa larme de cristal. Mais nous restons dans l'imaginaire, dans l'ordre poétique, dans le partage, la création, peut-être le désir ou la sensualité. Rien de plus.
Arriva le jour (qui dura tout un jour et presque toute une nuit), où elle m'ouvrit cette porte et tout le reste avec… Ses yeux, sa bouche, ses seins, son cœur, ah oui son cœur, son très gros cœur, son jardin fleuri, imprégné de rosée, suavité de miel et arômes de safran, figue et noisette… Enfin tous les trésors intimes de ses eaux souterraines. Allez prend tout, je te le donne !
Le rêve était devenu trop consistant. Il ne trouvait plus toute sa place dans les éthers de la pensée. Il bouscula sur son passage la vie de l'amante, la mienne et nos intelligences enfiévrées.
Cette porte ne s'est jamais refermée. Il est peu probable qu'elle se referme un jour.

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