samedi 20 février 2010

Derrière tes yeux

Soudain je vis derrière la mer, derrière la vitre sale du train, derrière mes yeux, derrière les tiens, comme des tâches de douleur qui dévalaient le ciel et délavaient ses couleurs. Comme une panne de paupière. Un défaut de mise au point. Après, je vis autre chose. Un horizon qui se cherchait, mais qui défilait sans regret dans le bon sens de lecture, de la gauche vers la droite. Je vis que je m'approchais. Je vis que j'avais envie de t'atteindre, depuis tes yeux sur ce trajet habituel…

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