vendredi 21 octobre 2011

Et si le vrai bonheur était là, dans les fluctuations du temps…

  
Castello d’Albertis, Genova.

Pourquoi? Pourquoi ce qui était beau nous parait-il rétrospectivement détérioré?  Parce que cela dissimulait de vilaines vérités? (...) Est-ce cela qui me rend triste? Ce zèle et cette foi qui m’habitaient alors et arrachaient à la vie une promesse qui ne put jamais être tenue? (...) Cette tristesse est-elle la tristesse tout court? Est-ce elle qui nous accable lorsque de beaux souvenirs, rétrospectivement, se détériorent, parce que le bonheur dont on se souvient ne tenait pas seulement à la situation, mais à une promesse qui n'a pas été tenue?

Bernhard Schlink, The Reader.

Non è l'amore che va via